jeudi 19 décembre 2013

A CONTRE-COURANT PAR K.P. Yohannan


Ézéchiel 22.30 : « J’ai cherché parmi eux quelqu’un qui construise un mur de défense,qui garde les murs en face de Moi pour le bien du pays, afin que Je ne le détruise pas. Mais Je n’ai trouvé personne». Si vous lisez les quelques paragraphes qui précèdent ce verset, vous verrez que Dieu cherchait parmi ceux qui portaient Son nom – Ses prophètes, Ses dirigeants, Ses sacrificateurs.

Si Dieu devait chercher parmi nous aujourd’hui, trouverait-Il en vous le genre de personne qu’Il souhaite trouver? Eh bien, Dieu cherche bel et bien parmi nous aujourd’hui. Il cherche parmi Ses enfants, celui qui acceptera de chercher Dieu, de se conformer à Ses principes et de Le suivre sans se soucier des compromis et du laxisme qui l’entourent. Dieu ne cherche pas le plus grand nombre qui se prétendent Ses enfants, Il cherche les rares personnes sincères, qui en raison de leur nature démontrent qu’ils appartiennent à Dieu et Le suivent par-dessus tout. Seulement, j’ai bien peur que Dieu, en cherchant de tels hommes et femmes, détourne Ses yeux de la majorité des membres du corps de Christ.

Je reconnais que ces paroles sont dures, mais c’est exactement cela qu’il nous faut pour sortir de notre sommeil, ou léthargie spirituelle.
Satan a fait un excellent travail de déception parmi le Corps de Christ. La chrétienté a été redéfinie pour se conformer à la société moderne et est devenue une activité commerciale très lucrative.
L’industrie de la musique et du divertissement monte en flèche, alors qu’on tire profit du trafic de la Parole de Dieu. La vraie vie chrétienne, de soumission et d’obéissance, est rejetée et perçue comme une forme de légalisme. Plus de deux milliards de personnes qui ne connaissent pas Jésus périront en enfer pour l’éternité tandis que l’Église rit aux éclats, en proclamant que c’est le signe des derniers jours d’effusion du Saint-Esprit. Au lieu de nous abandonner à la volonté de Dieu, nous essayons par tous les moyens de faire du Dieu Très-Haut notre serviteur en Lui demandant d’exaucer chacun de nos rêves et désirs. Frères et sœurs, cela n’a rien à voir avec la chrétienté.
A. W. Tozer, un prophète du 20e siècle, qui connaissait Dieu
intimement et parlait avec audace à sa génération, l’exprime parfaitement : « Le fait que ce monde soit un terrain de jeu plutôt qu’un champ de bataille est maintenant accepté en pratique par la vaste majorité de chrétiens fondamentalistes. Ils suivent deux routes, profitant en même temps de Christ et du monde. »
L’Église est tombée tête baissée dans un mode de vie charnelle, et à moins que nous ne connaissions un véritable réveil de repentance, nous nous dirigeons vers un autre « âge des ténèbres ».
Monsieur Tozer nous prévient de l’apostasie et des désirs charnels qui s’abattront sur l’Église : « La chrétienté est tellement entremêlée avec le monde que des millions de personnes ne réalisent jamais qu’elles sont passées nettement à côté du modèle du Nouveau Testament. Il n’y a que compromis partout. Le monde est suffisamment étouffé pour passer l’inspection d’hommes aveugles se faisant passer pour des croyants. La chrétienté évangélique se situe maintenant bien en dessous de la norme du Nouveau Testament. La mondanité fait maintenant partie de notre mode de vie. Notre univers religieux est plus social que spirituel. Nous avons oublié l’art d’adorer. Nous ne produisons pas de saints. Nos modèles sont des hommes d’affaires réputés, des athlètes célèbres et des personnalités de la scène. Nous vaquons à nos affaires suivant les méthodes de l’annonceur moderne. Nos maisons sont devenues des théâtres. Notre littérature est superficielle, nos hymnes frôlent le sacrilège, et rares sont ceux qui semblent s’en soucier.
Une bonne partie de ce qui passe pour du christianisme n’est ni plus ni moins qu’une vérité objective enrobée de chants rendus acceptables par le moyen de spectacles religieux »
Ces paroles sont tellement vraies! Nous avons en effet emprunté ce chemin, et quelque chose doit changer. Nous nous sommes reposés, satisfaits d’avoir au moins commencé la course. Nous avons oublié ce que les Écritures déclarent clairement – l’important n’est pas de savoir comment nous avons commencé la course, mais bien de quelle façon nous courons et comment nous la finirons. « Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles » (II Timothée 2.4-5)
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