Ézéchiel
22.30 : « J’ai cherché parmi eux
quelqu’un qui construise un mur de défense,qui garde les murs en
face de Moi pour le bien du pays, afin que Je ne le détruise pas.
Mais Je n’ai trouvé personne». Si
vous lisez les quelques paragraphes qui précèdent ce verset, vous
verrez que Dieu cherchait parmi ceux qui portaient Son nom – Ses prophètes,
Ses dirigeants, Ses sacrificateurs.
Si
Dieu devait chercher parmi nous aujourd’hui, trouverait-Il en
vous le genre de personne qu’Il souhaite trouver? Eh
bien, Dieu cherche bel et bien parmi nous aujourd’hui. Il cherche
parmi Ses enfants, celui qui acceptera de chercher Dieu, de
se conformer à Ses principes et de Le suivre sans se soucier des compromis
et du laxisme qui l’entourent. Dieu ne cherche pas le plus
grand nombre qui se prétendent Ses enfants, Il cherche les rares
personnes sincères, qui en raison de leur nature démontrent qu’ils
appartiennent à Dieu et Le suivent par-dessus tout. Seulement,
j’ai bien peur que Dieu, en cherchant de tels hommes et
femmes, détourne Ses yeux de la majorité des membres du corps
de Christ.
Je
reconnais que ces paroles sont dures, mais c’est exactement cela
qu’il nous faut pour sortir de notre sommeil, ou léthargie spirituelle.
Satan
a fait un excellent travail de déception parmi le Corps de Christ.
La chrétienté a été redéfinie pour se conformer à la société moderne
et est devenue une activité commerciale très lucrative.
L’industrie
de la musique et du divertissement monte en flèche, alors
qu’on tire profit du trafic de la Parole de Dieu. La vraie vie chrétienne,
de soumission et d’obéissance, est rejetée et perçue comme
une forme de légalisme. Plus de deux milliards de personnes
qui ne connaissent pas Jésus périront en enfer pour l’éternité
tandis que l’Église rit aux éclats, en proclamant que c’est le signe
des derniers jours d’effusion du Saint-Esprit. Au lieu de nous abandonner
à la volonté de Dieu, nous essayons par tous les moyens
de faire du Dieu Très-Haut notre serviteur en Lui demandant
d’exaucer chacun de nos rêves et désirs. Frères et sœurs, cela n’a
rien à voir avec la chrétienté.
A.
W. Tozer, un prophète du 20e siècle, qui connaissait Dieu
intimement
et parlait avec audace à sa génération, l’exprime parfaitement
: « Le fait que ce monde soit un terrain de jeu plutôt qu’un
champ de bataille est maintenant accepté en pratique par la vaste
majorité de chrétiens fondamentalistes. Ils suivent deux routes,
profitant en même temps de Christ et du monde. »
L’Église
est tombée tête baissée dans un mode de vie charnelle, et à
moins que nous ne connaissions un véritable réveil de repentance,
nous nous dirigeons vers un autre « âge des ténèbres ».
Monsieur
Tozer nous prévient de l’apostasie et des désirs charnels qui
s’abattront sur l’Église : « La chrétienté est
tellement entremêlée avec le monde que des millions de personnes ne
réalisent jamais qu’elles sont passées nettement à côté du
modèle du Nouveau Testament. Il n’y a que compromis partout. Le
monde est suffisamment étouffé pour passer l’inspection d’hommes
aveugles se faisant passer pour des croyants. La
chrétienté évangélique se situe maintenant bien en dessous de la
norme du Nouveau Testament. La mondanité fait maintenant partie de
notre mode de vie. Notre univers religieux est plus social que
spirituel. Nous avons oublié l’art d’adorer. Nous ne produisons
pas de saints. Nos modèles sont des hommes d’affaires réputés,
des athlètes célèbres et des personnalités de la scène. Nous
vaquons à nos affaires suivant les méthodes de l’annonceur
moderne. Nos maisons sont devenues des théâtres. Notre littérature
est superficielle, nos hymnes frôlent le sacrilège, et rares sont
ceux qui semblent s’en soucier.
Une
bonne partie de ce qui passe pour du christianisme n’est ni plus ni
moins qu’une vérité objective enrobée de chants rendus
acceptables par le moyen de spectacles religieux »
Ces
paroles sont tellement vraies! Nous avons en effet emprunté ce
chemin, et quelque chose doit changer. Nous nous sommes reposés,
satisfaits d’avoir au moins commencé la course. Nous avons oublié
ce que les Écritures déclarent clairement – l’important n’est
pas de savoir comment nous avons commencé la course, mais bien de
quelle façon nous courons et comment nous la finirons. « Il
n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il
veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète n’est pas
couronné, s’il n’a combattu suivant les règles »
(II Timothée 2.4-5)
LIVRE A LIRE POUR LA SUITE: "A CONTRE-COURANT" PAR K.P. Yohannan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire